Type de mise en liberté obligatoire qui est prévu par la loi. Ce n’est pas une libération conditionnelle, et elle ne découle pas d’une décision de la Commission des libérations conditionnelles du Canada (CLCC). Selon la loi, les délinquants (sauf ceux qui sont condamnés à une peine d’emprisonnement à perpétuité ou à une peine une durée indéterminée) doivent être mis en liberté, sous surveillance, par le Service correctionnel du Canada (SCC) aux deux tiers de leur peine s’ils n’ont pas déjà obtenu la libération conditionnelle. Les délinquants mis en liberté d’office doivent se conformer à des conditions automatiques, telles que l’obligation de se présenter à un agent de libération conditionnelle, de rester dans certaines limites territoriales ainsi que de respecter la loi et de ne pas troubler l’ordre public.
Ils peuvent se faire imposer des conditions spéciales propres à leur cas par la CLCC. Ils sont parfois tenus de vivre dans une maison de transition ou un centre correctionnel communautaire géré par le SCC. La libération d’office a pour but de donner aux délinquants un encadrement et un soutien avant l’expiration de leur peine afin d’augmenter leurs chances de réinsertion sociale.
Les délinquants peuvent être réincarcérés s’ils ne respectent pas les conditions de leur mise en liberté ou si l’on estime qu’ils présentent un risque inacceptable pour le public. Le SCC peut soumettre à la CLCC les cas de délinquants dont la LO approche afin qu’elle décide, en s’appuyant sur les critères énoncés dans la loi, s’il y a lieu de maintenir ces délinquants en incarcération jusqu’à la fin de leur peine.